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Troian d'IlionLieutenante d'Artémis
Troian d'Ilion
Date d'inscription : 10/01/2024
Métier / études : Chasseresse d'Artémis
Messages : 34
Localisation : Dans le Bungalow d'Artémis.

Troian d'Ilion



nom : D'Ilion, le nom de famille évoquant sa cité natale, la grande Troyes, auparavant appelée la Cité d'Ilion ; prénom(s) : Troïan Astyoché, Astyoché choisi par son père, le Roi Priam, à sa naissance, Troian, choisi par elle-même en hommage à la ville qui l'a vue grandir ; Parent divin : Troian est mortelle, enfin l'était avant de devenir une Chasseresse d'Artémis ; Pouvoirs : Troïan n'a que les pouvoirs basiques des Chasseresses, c'est-à-dire l'endurance, la rapidité et la force hors du commun. ; Armes : L'arc et les flèches argentés des Chasseresses, les poignards en bronze céleste qui servent à dépecer les proies plus deux petits couteaux en fer qu'elle garde plus par nostalgie que par réelle utilité. Elle possède également des épées jumelles, dont elle se sert principalement en combat rapproché ; âge : 16 ans depuis trois millénaires ; sexe//genre : Femme ; date & lieu de naissance : Troïan est née dans la mythique cité de Troie, quelques années avant le début de la guerre, soit aux alentours de - 1200 avant JC. A l'époque, les mois ne se comptaient pas comme aujourd'hui, mais elle a eut la chance de naître lors de l'équinoxe de printemps, ce qui situerait sa naissance au mois de Mars actuel. Drôle de coïncidence, étant donné qu'elle ne supporte pas Arès, dont le nom romain est Mars. Niveau âge, Troian n'a pas gardé le compte. Elle sait qu'elle a plus de trois siècles, mais les années passent sans qu'elle les remarque. Physiquement, elle a 16 ans, l'âge auquel elle est morte puis devenue Chasseresse.  ; nationalité//origines : Troian est Troyenne, cité qui est supposément située en Turquie. Elle dit donc par facilité qu'elle est Turque ; orientation sexuelle : Bisexuelle, elle est autant attirée par les hommes que par les femmes, ce qu'elle a beaucoup de mal à accepter. Asexuelle, elle ne ressent aucune attirance sexuelle pour quelqu'un, mais peut être attirée de manière romantique ; statut civil : Célibataire, elle a fait un vœu de célibat en intégrant les Chasseresses d'Artémis ; particularités : Troian a appris de nombreuses langues au cours de sa longue existence. Elle parle ainsi le grec ancien, sa langue maternelle, mais aussi le turc, le français, l'anglais, le russe, l'arabe, l'italien, l'espagnol et le mandarin. C'est également une excellente guerrière, ayant eu des siècles pour s'entraîner. Elle se bat principalement avec des épées jumelles mais préfère de loin le tir à l'arc ; groupe : Olympiens ; avatar & crédits : Asima Sefic ;


Caractère

Douce et souriante, Troïan est le genre de fille à toujours être présente pour discuter avec ses sœurs. Parfois, elle eut paraître distante, et elle se perd facilement dans ses pensées ou ses souvenirs, ce qui lui donne un air lointain, rêveur.
Optimiste à toutes épreuves, elle cherchera toujours un moyen de voir le verre à moitié plein. Mais elle est loin d’être naïve, elle n’accorde pas sa confiance à n’importe qui. Les seules à bénéficier d’une confiance automatique sont ses sœurs chasseresses, les autres – en particulier les hommes – doivent ramer un peu avant qu’elle leur accorde sa pleine confiance. Ceci dit, une fois celle-ci acquise Troïan est loyale jusqu’à la mort.
Travailleuse et appliquée, elle ne se repose jamais sur ses acquis. L'expérience lui a montrer que le danger peut venir de n'importe où, et elle a prit l'habitude de toujours s'entraîner, et de toujours être sur ses gardes.
Malgré son vécu, elle continue néanmoins de faire toujours la même erreur : elle se repose beaucoup trop sur la puissance des Chasseresses, sur la force et la dynamique de leur groupe.



Histoire

Ilion. La belle cité d'Ilion, théâtre de l'une des guerres les plus longues et sanglantes de l'histoire de Grèce Antique, connue désormais sous le nom de Troie. Notre histoire commence dans cette ville, trois ans avant le début de la fin. Au sein d'une magnifique demeure, au pied du palais royal, naquit Astyoché, fille de Priam, qui la nomma en l'honneur de sa sœur. Astyoché était une petite fille adorée, choyée, attendue. Elle fut donc accueillie avec bonheur et joie.

Sa vie aurait pu être belle, mais à la place, les Parques ont décidé qu'elle grandirait dans une cité en guerre. Le siège de la ville par les alliés de Ménélas dura dix ans, dix ans pendant lesquels la fillette grandit dans la terreur. Terreur de voir les défenses de la ville s'effondrer, livrant sa population à l'ennemi. Terreur d'assister à la fin de cette cité qu'elle avait appris à adorer. Terreur de voir ceux à qui elle tenait périr sous les coups de ces barbares qui campaient sous leurs portes.

Etant la fille du roi, la petite Astyoché a grandi dans la demeure royale. Elle adorait aller gambader dans les grands couloirs, et surprendre la reine, Hécube, pendant sa balade quotidienne au jardin d'été. Hécube n'était pas sa mère biologique, la petite était la fille d'une des nombreuses concubines de Priam, mais elle la considérait comme telle. La fillette eu une enfance heureuse, malgré la tension provoquée par l'ennemi à leurs portes, malgré les rudes combats et les morts de nombre de ses frères.

Pendant un moment, les Troyens furent convaincus de gagner la guerre. les Grecs étaient affaiblis, une épidémie de peste s'était abattue sur leur camp, et les assiégés n'avaient pas de mal à repousser chacune de leurs attaques. Mais la mort d'Héctor a tout changé.

Hector était de loin son préféré, toujours avenant, prêt à lui apprendre les bases du combat là où les autres se riaient d'elle. Il était son idole, son héros personnel. Astyoché assista à son combat final, contre le Grec Achille, du haut des remparts de la ville. Elle fut convaincue, jusqu'au bout, que son aîné allait vaincre. Quand il est tombé pour la dernière fois, elle était agrippée aux remparts et lui hurlait de se relever. Mais il était mort, et quand elle le compris, Astyoché s'effondra en larmes. Elle n'est plus sortie de sa chambre pendant un mois après ça, refusant même d'assister aux funérailles de son frère tant adoré.

Malgré la guerre, la fille de Priam grandit, atteignit dix ans, puis treize, puis seize ... Elle avait toujours connu cette peur sous-jacente de voir la cité tomber pour de bon, mais elle faisait confiance aux remparts de la ville. Elle était persuadée que seul un dieu pouvait les abattre. Et puis ... Et puis vint Ulysse, maudit soit-il, Ulysse et son cheval de bois. Les Troyens ont cru à une offrande pour Athéna, qu'ils vénéraient, et l'ont tiré dans la ville. A la nuit tombée, ils ont compris leur erreur.

Cassandre l'avait prédit, mais personne n'écoutait Cassandre. La sœur aînée d'Astyoché avait été bénie puis maudite par Apollon. Elle avait reçu le don de voir l'avenir, mais la malédiction qui l'avait ensuite frappée l'a condamnée à ne jamais être crue. Astyoché non plus ne la croyait pas, ce qu'elle regretta plus tard, bien plus tard.

Une fois l'offrande entrée dans la ville, tous sont allés se coucher. Astyoché et ses plus jeunes frères et sœurs, curieux, sont restés un moment observer cette grande offrande, mais se sont rapidement lassés, faute d'animation. La jeune fille est allée se coucher, comme les autres, sans se douter de rien.

Et puis ... Et puis des cris ont retentis dans la ville. Pas des cris de liesse, non, des hurlements de peur et de douleur. Quand Astyoché s'est penchée par la fenêtre, elle a vu le grand cheval éventré qui laissait déferler des hordes de Grec dans sa ville. Elle a vu les dits Grecs, armes au clair, tuer tous ceux qui avaient le malheur de se trouver sur leur chemin. Hommes, femmes, enfants, tous y passaient sans distinction. Ce fut un véritable carnage.

Astyoché, terrorisée, a couru vers la porte de sa chambre, l'a ouvert à la volée et a couru vers celle de ses parents. Mais quand elle est arrivée, c'était trop tard. Ses parents étaient entourés de Grecs, qui s'approchèrent d'elle avec des airs de serpents. Ils décidèrent de la tuer d'abord, avant d'achever le roi et la reine de Troie.

Vous devez vous demander pourquoi je vous raconte cette histoire, n'est-ce pas ? Et bien, c'est simple, c'est la mienne. Et non, je ne suis pas morte. Je dois la vie à Artémis, qui est apparue au moment où les Grecs levaient leurs armes. Elle est apparue, dans un nuage argenté, et m'a tendu la main. Je l'ai prise sans hésitation.

La déesse m'a offert la vie en échange de ma loyauté sans faille, et du rejet des hommes. Cette condition était bien plus simple à respecter que ce que j'avais espéré. Chaque homme que je rencontrais me faisait penser à Achille ou à Ulysse, et je rêvais de les clouer à un arbre d'une flèche en plein cœur.

La seule chose que j'ai gardé de chez moi sont deux petits couteaux en fer, que j'ai récupérés dans la chambre de Pâris après la défaite de Troie. J'en prends le plus grand soin, même s'ils ne m'ont jamais servis en combat. Même s'ils ne m'ont jamais servie tout court, d'ailleurs.

Peu à peu, je me suis fait ma place dans la Chasse. J'ai pris de plus en plus de plaisir à combattre les monstres, et j'ai commencé à considérer les autres Chasseresses comme des sœurs. Cette vie m'allait parfaitement, au final. Le temps n'avait plus de prise sur mon corps, seules les blessures pouvaient me tuer, mais je me croyais invincible. Immortelle. Moi qui était persuadée que mes sœurs et moi pouvions vivre éternellement comme ça, heureuses, chassant les monstres et riant près du feu de camp, j'ai déchanté au bout de quelques années.

C'est un Drakon de Lydie qui m'a fait comprendre que je n'étais pas sans failles. Nous l'avons encerclé, nos arcs bandés pointés sur elle, mais il s'est défendu. Nous l'avions sous-estimé, il s'est débattu avec acharnement. Ses écailles ne laissaient passer aucune de nos flèches, et les jets de poison étaient d'une précision terrifiante. Deux de mes sœurs sont mortes ce jour-là. Et trois d'entre nous, dont moi, avons été blessées sérieusement. Nous avons dû fuir, incapables de l'achever, à cause du manque de préparation.

Ces morts et ces blessures m'ont fait redescendre du petit nuage qui m'avait accueilli depuis mon entrée dans la Chasse. J'ai passé deux semaines alitée, avec pour seule compagnie mes pensées moroses. Je crois qu'à ce moment-là, je me suis mise à questionner ma vie, mes choix. Je serais morte de toute manière si je n'avais pas accepté la proposition d'Artémis, et je ne lui serais jamais assez reconnaissante pour m'avoir offert de rejoindre les Chasseresses, mais je ne pouvais pas m'empêcher de me demander comment ça faisait d'être une fille normale. Une de ces mortelles que je croisais à Rome, quand nous nous approchions de la ville pour chasser les monstres qui se trouvaient autour.

Puis Apollonia est arrivée. Apollonia était une romaine pleine d'entrain et de joie de vivre. Je crois que je l'ai rapidement considérée comme ma meilleure amie. Nous nous confiions tout, absolument tout, nos espoirs, nos doutes, nos peurs. Elle savait tout de moi, mon histoire, ce que j'avais vécu, et je savais tout d'elle. Elle avait grandi dans une famille de fermiers, pauvres mais heureux. La joie était le maître-mot de son foyer, elle régnait en maître incontesté. Jusqu'au jour où des pillards venus d'Orient ont envahis sa région. Ils ont tout ravagé sur leur passage, pillant les demeures, tuant les hommes et abusant des femmes. Artémis est arrivée après tout ça, et l'a trouvée sur le point de s'enfoncer un couteau dans le ventre. Elle lui a promis que plus aucun homme ne la toucherait, ne souillerait sa peau, alors elle l'a suivie.

Malgré tout ce qu'elle avait vécu, Apollonia était toujours joyeuse, elle avait toujours ce sourire incroyable sur les lèvres. Comme le dieu dont elle avait hérité le prénom, elle était le rayon de soleil de notre groupe. Même Artémis semblait sourire plus en sa présence. 120 ans. C'est le nombre d'années que j'ai eu l'honneur de passer auprès d'elle. Elle venait à peine d'être promue Lieutenante avant que les Parques ne coupent le fil de sa vie. Une banale Empousa. Nous l'avons réduit en poussière après, bien sûr, mais c'était trop tard. Apollonia gisait sur le sol, un bras arraché, une jambe brisée en plusieurs morceaux, le ventre ouvert. Je l'ai suppliée de tenir bon, je l'ai suppliée de s'accrocher, lui ai promis qu'on la sortirait de là. Mais elle savait qu'elle allait mourir, elle savait et elle n'avait pas peur. C'est en souriant qu'elle a rendu l'âme. Elle est morte avec un sourire lumineux sur les lèvres, comme elle avait vécu.

Après sa mort, plus rien n'a été pareil. Il a fallu que je vois mourir toutes les Chasseresses qui l'avaient connue pour m'ouvrir à nouveau aux autres. Quelques 500 ans plus tard, plus aucune de mes sœurs ne savaient qui était Apollonia, et la plupart me considéraient comme l'ancienne, celle qui avait le plus d'expérience. Elles n'avaient pas tort, mais je ne me sentais pas capable, ni même digne de leur enseigner quoi que ce soit, ou de leur donner des ordres. J'ignorais pourquoi les Parques n'avaient toujours pas mit fin à ma vie, mais je savais que c'était pour une bonne raison, même si je ne la comprenais pas.

Puis nous nous sommes retrouvées, à nouveau, devant le Drakon. J'ignore si c'était le même que celui qui nous avait mises en déroute, de nombreuses années avant, mais j'avais appris de mes erreurs. C'était assez étrange de me retrouver devant ce monstre, des centaines d'années plus tard, avec une toute nouvelle équipe de Chasseresses. Toujours est-il que j'ai tenté de tirer des leçons de ma première rencontre avec cette créature, et que j'étais prête pour une deuxième. Je ne l'ai pas sous-estimé, cette fois, et mes sœurs non plus. Nous nous en sommes sorties avec des blessées, mais pas de mortes. Cette victoire a été une revanche sur le passé.

Cette nuit-là, autour du feu de camp, je leur ai parlé de ma première rencontre avec le Drakon. Et puis, de fil en aiguille, la conversation a dérivé sur les anciennes Chasseresses. Et sur Apollonia. C'était la première fois que je parlais d'elle à mes nouvelles sœurs. Que je parlais d'elle tout court. Je crois que cette nuit a marqué un tournant dans ma vie. Mes sœurs ont cessé de me considérer comme une Chasseresses inatteignable, inaccessible, et j'ai cessé de voir mes sœurs défuntes en elles. Cette nuit m'a appris à accepter ce qui était, et à ne pas poursuivre ce qui n'était plus.

J'ai appris à m'ouvrir plus aux autres Chasseresses. C'est ainsi que j'ai commencé à me rapprocher de Ligeía, une nymphe marine qu'Artémis avait admise peu de temps auparavant. Nous nous sommes découvertes de nombreux points communs. Avec le temps, elle est devenue une véritable amie, pas aussi proche que l'était Apollonia mais je savais que quoi qu'il arrive, je pouvais compter sur elle, et inversement. Ligeía ressemblait beaucoup à Apollonia, dans le sens où elle répandait la joie partout où elle allait. Je ne connaissais pas son passé, je n'avais jamais cherché à le connaître, pas plus qu'elle n'avait cherché à connaître le mien, mais je l'appréciais. Nous avons traversé deux cent ans ensemble. Deux cent années pendant lesquelles j'ai réappris à rire.

Je crois n'avoir jamais connu de groupe aussi soudé que celui que nous avions à ce moment-là. Nous étions toutes différentes, avec des caractères parfois opposés, mais nous réussissions toujours à trouver des accords. Parfois, des étincelles menaçaient d'allumer un brasier, mais nous parvenions toujours à le maîtriser avant qu'il ne ruine tout. Nous agissions comme une seule âme en combat, nous étions capable de nous comprendre en un seul regard. Les monstres n'avaient aucune chance face à nous. Oh, bien sûr, nous avons eu des pertes, mais j'avais appris à relativiser.

J'ai longtemps été persuadée que Ligeía resterait pour toujours à mes côtés. La nymphe était une excellente combattante, bien meilleure que moi. Je ne voyais pas ce qui pourrais causer sa mort. Ce jour-là, nous étions autour du feu de camp, occupées à se raconter toutes sortes d'histoires. Deux des nôtres étaient de garde cette nuit-là, et nous nous reposions sur elles pour notre sécurité. On était persuadées qu'on ne risquait rien, que personne n'oserait s'attaquer à des Chasseresses d'Artémis. Nous avions tort, bien sûr.

Une meute de Chiens des Enfers nous a attaqués en pleine nuit, dans un silence angoissant. Ils ont tué cinq Chasseresses avant que nous ne prenions nos arcs. Le combat a été rude. La nuit était le domaine des Chiens, nous avons été condamnées à nous regrouper autour du feu pour échapper aux ombres, d'où les monstres pouvaient sortir à n'importe quel moment. Nous avons été décimées.

Vous devez vous demander pourquoi je suis encore là, n'est-ce pas ? Cette fois, ce n'est pas Artémis qui m'a sauvée, mais Ligeía. Elle s'est jetée devant moi au moment où un Chien des Enfers m'attaquait. Les crocs monstrueux se sont refermés sur son torse, brisant ses os dans un craquement sec. Elle a hurlé de douleur, avant de s'effondrer, inerte.

Seules trois d'entre nous sommes sorties de ce combat en vie. Phaenna, Marie et moi. Phaenna, notre Lieutenante, a demandé à Artémis de la transformer en animal après cette nuit. Désormais, elle nous a accompagnées sous forme de louve. Nous nous sommes déplacées jusque dans un pays slave, le temps que Marie et moi nous remettions de nos blessures et qu'Artémis recrute de nouvelles Chasseresses. C'est là que j'ai entendu pour la première fois le prénom qui deviendra le mien par la suite. Troïan. Je ne savais absolument pas ce qu'il signifiait, mais il me rappelait douloureusement ma ville natale. Je me suis rendue compte que je l'avais complètement occultée. J'avais bonnement et simplement effacé la douleur de mon esprit, de mes pensées. Mais à présent que j'y repensais, j'ai compris que je n'avais jamais vraiment fait le deuil de ma vie d'humaine, de ma cité et de ma famille. J'ai donc décidé de prendre Troïan pour prénom. En hommage à ma famille, à Hector, à mon histoire. A tout ce que j'avais laissé derrière moi. En espérant qu'avec le temps, il deviendrait moins douloureux à porter.

Marie et moi avons entraîné les nouvelles Chasseresses. Et quand elles sont devenues de vraies guerrière, dignes de la déesse, Marie a décidé de suivre les traces de Phaenna. Elle a demandé à Artémis de la changer en animal, puis nous a quittées. J'étais à nouveau la dernière des anciennes, la dernière de mon groupe. J'avais survécu, et je n'éprouvais pas l'envie de vivre en animal. Phaenna la louve à mes côtés, j'ai continué à suivre Artémis, en fidèle Chasseresse. Je suis devenue la nouvelle Lieutenante de la Déesse. Je n'étais pas sûre d'être à la hauteur de Phaenna, ni d'aucune des Lieutenantes que j'avais eu l'honneur de connaître, mais je faisais de mon mieux.

Une nouvelle ère avait commencé. Les Chasseresses n'ont plus jamais été les mêmes, bien sûr, mais j'avais fini par m'y habituer. Je m'appliquais à nouer des liens avec toutes mes nouvelles sœurs, malgré, parfois, les différences de caractère. J'en ai vu arriver après un évènement traumatisant, comme Apollonia et moi, d'autres s'engager volontairement auprès d'Artémis, sans élément déclencheur. Pour la plupart, elles sont devenues des amies.

Puis les sang-mêlé, les enfants de Dieux et de mortels, comme Achille ou Hercule, ont commencé à se regrouper. Ils ont formés des camps, un pour les descendants de dieux romains, un pour les grecs. La Colonie des Sang-mêlés, et le Camp Jupiter. J'ai assisté, de loin, à la guerre de sécession qui a ravagé les Etats-Unis, ce nouveau territoire sur lequel les Dieux s'étaient installés. Je regrettais la Grèce, beaucoup moins étendue, moins peuplée. Suite ces affrontements, les deux camps ont été effacés de leurs mémoires respectives, pour empêcher une nouvelle guerre sanglante et inutile. J'ai découvert à ce moment-là que les mortels de cette époque étaient en tous points comme ceux du temps de mon enfance. Beaucoup trop résolus à faire la guerre uniquement pour l'honneur. Arès et Hadès avaient dû bien s'amuser, tiens.

Comme mes sœurs, j'ai juré sur le Styx que je ne parlerai pas des Romains aux Grecs ou des Grecs aux Romains. Cela m'importait peu, à vrai dire. De part mes origines, j'avais toujours une préférence pour les descendants des Dieux version Grecque. Mais mon rôle était de chasser, aussi ne prêtais-je pas, ou peu attention aux demi-dieux.

Jusqu'à aujourd'hui, du moins. D'après ce que j'ai compris, de nombreux évènements avaient eu lieu aussi bien au sein de la Colonie qu'au Camp Jupiter. Déjà, Dionysos avait été puni et placé à la Colonie afin d'y être le directeur. Drôle de choix. Artémis avait envoyé quelques unes d'entre nous afin de garder un œil sur le dieu, juste au cas où.

Avec plusieurs de mes sœurs, j'ai donc été envoyée à la Colonie afin d'assister celles qui y étaient déjà. Je suis arrivée hier, et j'ai déjà eu le temps de visiter un peu. La Colonie n'a pas vraiment changé, de ce que j'avais entrevu les rares fois où nous étions passées à proximité. Enfin, elle est restée sur la même colline quoi. Chiron aurait pu décider de la raser complètement et de la refaire que je n'aurais rien remarqué.

Je me suis installée dans le Bungalow réservé à Artémis, avec les autres Chasseresses. J'avoue que suis perplexe face à ce système d'habitation, mas je vais sans doute m'y faire. Je vais avoir plus de mal avec la manière de parler des pensionnaires. J'avais déjà appris des expressions de l'époque actuelle, mais j'ai énormément de mal avec certaines. Comme ... Le verlan ? Je ne comprends pas du tout l'intérêt de mettre un mot à l'envers. J'espère que je vais vite m'habituer, sinon le temps va être long ... Surtout si je ne parviens pas à comprendre les gens qui viennent me parler.



pseudo : Aisling ; âge : 25 ans ; prélien, predef', scénario ou inventé ? : Inventé ; comment nous as-tu connu ? : J'suis une des fonda  eyess  ; double compte ? : Pas encore  huhuhu ; un dernier mot ? :  pillowfight  ;


Monsieur DDirecteur de la Colonie
Monsieur D
Date d'inscription : 10/01/2024
Métier / études : Directeur de la Colonie des Sang-mêlés.
Messages : 93
Humeur : Morose.
Localisation : A la Colonie des Sang-mêlés

Tu es validé.e !



cavaliersushi  lilicornes  omg  pillowfight

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